Bonjour,<br><br>Discussion très intéressante qui montre aussi que la liste d&#39;OSGeo-fr donne accès à un plus large public que celle d&#39;OSM-fr  ;-) <br><br><div class="gmail_quote">2010/3/25 Alain Chaumet <span dir="ltr">&lt;<a href="mailto:alain.chaumet@ign.fr">alain.chaumet@ign.fr</a>&gt;</span><br>
<blockquote class="gmail_quote" style="border-left: 1px solid rgb(204, 204, 204); margin: 0pt 0pt 0pt 0.8ex; padding-left: 1ex;">La diminution des prix qu&#39;on a pu constater depuis plusieurs années tente de<br>
répondre à l&#39;objectif partagé qui est bien pour l&#39;IGN d&#39;être &quot;au coeur de<br>
l&#39;information géographique&quot; dans une société où &quot;la géographie prend vie&quot; (<br>
<a href="http://www.ign.fr/institut/index.do" target="_blank">http://www.ign.fr/institut/index.do</a> ). C&#39;est pourquoi on a pu observer que<br>
la position des curseurs &quot;prix&quot; et des conditions d&#39;accès évoluait largement<br>
pour favoriser une utilisation croissante des données publiques de l&#39;IGN; la<br>
large part laissée à l&#39;utilisation gratuite de l&#39;API Géoportail est aussi un<br>
élément important en ce sens.<br></blockquote><div><br>Sur ce point, faut-il faire un rappel de l&#39;histoire récente ? Quels sont les acteurs qui ont permis l&#39;explosion des applications géographiques dans les technologies modernes ? Qui a été le plus innovant ? Faudra-t-il indiquer ici les nombreux sites internet - y compris de services publiques - qui utilisent GoogleMaps et non GeoPortail ? OpenStreetMap et Google Maps sont tous les deux apparus en 2004. Quelle était la situation des prix des données et leur accessibilité avant cette date ? Quelle serait-elle aujourd&#39;hui sans l&#39;apparition de ces acteurs sur le marché ?<br>
 </div><blockquote class="gmail_quote" style="border-left: 1px solid rgb(204, 204, 204); margin: 0pt 0pt 0pt 0.8ex; padding-left: 1ex;">
On voit donc bien que l&#39;IGN se situe bien en pleine cohérence avec les<br>
principes du service public qui laisse à l&#39;Etat le soin d&#39;assumer<br>
l&#39;essentiel mais demande aussi aux utilisateurs de contribuer en fonction de l&#39;usage qu&#39;ils font des services proposés.<br></blockquote><div><br>Non, ce principe est le résultat d&#39;un choix politique et idéologique, rien d&#39;autre. On voit que ce glissement du &quot;celui qui utilise le service public doit en assumer une partie des coûts&quot; s&#39;étend de plus en plus dans notre société comme par exemple dans les frais d&#39;inscriptions aux universités, la privatisation des équipements routiers, ferrovières, énergétiques ou même de certains services de police.<br>
Ceux qui militent pour l&#39;ouverture d&#39;accès aux données et à leur gratuité sont ceux qui refusent une vision mercantile des acteurs publiques. La question importante est surtout de choisir, séparer les missions d&#39;utilité publique et universelles du reste, celles du monde marchand.<br>
On notera que cette marchandisation au détriment de l&#39;intérêt général a pour conséquence qu&#39;à l&#39;intérieur même des services publics, on voit des concurrences s&#39;établir ou perdurer avec par exemple le PCI de la DGI ou la constitution de bases de données géographiques à différentes échelles locales (régions, communautés urbaines). Tout cela bien-entendu au détriment du contribuable. Mais qui s&#39;en préoccupe.<br>
 </div><blockquote class="gmail_quote" style="border-left: 1px solid rgb(204, 204, 204); margin: 0pt 0pt 0pt 0.8ex; padding-left: 1ex;">

Toutefois, je note bien que ceci est mal compris et que le projet<br>
OpenStreetMap croit devoir faire oeuvre utile en constituant une base<br>
vectorielle censée se substituer à l&#39;information publique de référence au<br>
moins pour certains usages. L&#39;attitude, louable dans son intention au<br>
premier abord -nous sommes tous épris de liberté- a malheureusement pour<br>
conséquence d&#39;entraîner des gens à refaire à titre bénévole avec une qualité<br>
technique probablement inégale des choses déjà faites de manière officielle,<br>
justement rétribuée et dont la qualité est régulièrement évaluée et<br>
maintenue ou améliorée.<br></blockquote><div><br>Je ne fais pas l&#39;erreur de mettre les deux au même niveau. Comme vous le dites, OSM réussira sans doute à terme à s&#39;imposer pour &quot;certains usages&quot; mais n&#39;a pas la volonté de se substituer à l&#39;IGN lorsqu&#39;il y a la nécessité de l&#39;exhaustivité et d&#39;une standardisation rigoureuse. Les contributeurs d&#39;OSM ne veulent pas piquer le travail des employés de l&#39;IGN justement rémunérés, ils veulent que ce travail soit mis à disposition de tous, sans restrictions pour que toutes les applications possibles et imaginables, présentes et futures puissent voir le jour. L&#39;IGN reviendrait alors au coeur de son métier - produire des données rigoureuses mais aussi assurer les autres missions non rentables que vous mentionnez et qui ne sont aujourd&#39;hui pas/plus financées - au lieu de courrir derrière la concurrence avec par exemple Geoportail ou la 3D.<br>
<br>Cordialement,<br>Pieren<br></div></div>