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<br>
<blockquote
cite="mid:172264ae1003252239uc7fcd8fwa69c230005730967@mail.gmail.com"
type="cite"><span style="visibility: visible;" id="main"><span
style="visibility: visible;" id="search"><cite>Bonjour à tous et à
toutes,<br>
<br>
Pour continuer dans la même veine sur les questionnements du "War" Camp
sur le pourquoi Openstreetmap ne lèvent pas au Québec comme nos voisins
Anglo-saxons ou en Europe, j'avais soumis une proposition à la liste
osm-ca pour une représentation francophone canadienne ou une version
québécoise du site <a moz-do-not-send="true"
href="http://openstreetmap.ca">openstreetmap.ca</a> : <a
moz-do-not-send="true"
href="http://lists.openstreetmap.org/pipermail/talk-ca/2010-March/002416.html">http://lists.openstreetmap.org/pipermail/talk-ca/2010-March/002416.html</a>.
On m'a dit qu'il serait mieux de le prendre en charge par l'entremise d'<a
moz-do-not-send="true" href="http://openstreetmap.ca">openstreetmap.ca</a>.
Après avoir pris le temps de traduire complètement le site et envoyer
des hyperliens mieux adaptés à la communauté francophone du Canada et
québécoise il y a de cela un mois, je n'ai toujours pas eu de réponse
des gestionnaires du site.....:-(<br>
</cite></span></span></blockquote>
Nicolas,<br>
<br>
C'est une bonne idée que de vouloir donner une saveur québécoise à OSM
et à cet égard je suis en faveur de la création d'une version
québécoise du site d'OSM. Le défi cependant sera de trouver un
équilibre entre spécificité et généralité. Autant l'idée de me sentir
chez moi dans un wiki m'intéresse, autant ça me fait un peu peur que
nous dédoublions du travail qui se fait déjà ailleurs. La spécificité
peut devenir alors un agent de marginalisation ou de ségrégation en
plus d'engouffrer de l'énergie qui pourrait servir ailleurs. <br>
<br>
J'ai toujours dit, et je le redis encore : je trouve que le Québec est
un peu trop recroquevillé sur lui-même en termes d'informatique et de
données libres. Je suis heureux que les rencontres d'Osgeo-Qc qui se
tiendront en juin prochain permettront enfin à des Québécois de
connaître des gens comme Steve Lime ou Paul Ramsey. Peut-être cela
donnera-t-il le goût à plus de Québécois d'investir des forums
internationaux comme FOSS4G, où nous aurions avantage à aller faire des
liens, notamment avec la communauté francophone. Pourquoi y a-t-il
moins d'une dizaine de québécois à FOSS4G année après année et surtout
personne (sauf Thierry depuis quelques années) du milieu universitaire
? Ça me sidère à chaque fois.<br>
<br>
<blockquote
cite="mid:172264ae1003252239uc7fcd8fwa69c230005730967@mail.gmail.com"
type="cite"><span style="visibility: visible;" id="main"><span
style="visibility: visible;" id="search"><cite><br>
Cela m'amène à vous posez les questions suivantes : est-ce que
l'OSGeo-Qc et un OpenStreetmap-Qc francophone ne serait pas une belle
façon de lancer un mouvement "données libres" plus fort au Québec,
comme l'OSGeo-Québec a pu bien le faire avec la partie "logiciel" du
libre au Qc ? Est-ce qu'un organisme privé, public ou académique ne
serait pas intéressé à donner un accès serveur </cite></span></span></blockquote>
Je veux bien donner un peu de temps par les soirs, mais l'incitatif
premier doit venir du public ou du para-public. Je sais Nicolas que tu
souhaites que tous s'impliquent, mais le *mandat* des entreprises
privées les empêche de s'investir comme "premier répondant" dans des
projets qui ressortissent au bien commun. Un partenariat est
certainement envisageable (je parle en mon nom personnel), mais à la
base une initiative de bien commun doit être menée et financée par des
organisations publiques. Le débat est lancé :-).<br>
<br>
Aussi, il ne faut jamais oublier une chose : on a beau avoir tous les
beaux logos de participants qu'on veut dans un projet, ce sont les
*personnes* qui vont faire la différence. Si on est les 3 ou 4 mêmes à
porter les chapeaux d'OSGeo et d'OSM, on risque l'essoufflement, d'une
part, mais surtout, et c'est ce qui m'inquiète, on n'ira jamais nulle
part. Ce qui est en jeu ici, notamment l'accès libre à des données
publiques, est trop important pour que ça reste l'apanage de geeks.<br>
<br>
J'ai pris la décision récemment, devant l'incompréhension qui m'habite
devant tant d'indifférence à ce qui sous-tend le mouvement de
l'informatique libre, que je ferais de petites choses, selon mes
disponibilités. Je lisais un article sur Laure Waridel en fin de
semaine dernière et j'aime bien son approche des petits pas. Je ne
sais pas encore comment faire en sorte qu'un jour un éventuel mouvement
d'informatique/géomatique/données libres lève au Québec, comme elle
j'imagine ne sait pas comment un jour l'idée d'une consommation
responsable arrivera dans le "mainstream". Tout ce que je sais c'est
que, pour le moment, je fais ce que je peux et j'espère que ça va
inciter les gens autour de moi à faire de même. J'ai eu quelques
succès ponctuels. À chacun sur cette liste d'être des vecteurs de
changement local pour commencer.<br>
<br>
Yves, qui aimerait bien avoir plus de temps pour discuter de tout ça ...<br>
</body>
</html>