[OSGeo-qc] Compte rendu données libres / meeting report free data, OSGeo-qc et Vision Géomatique 2010
Yves Moisan
yves.moisan at boreal-is.com
Dim 20 Juin 11:55:47 EDT 2010
*** ENGLISH BELOW ****
Bonjour à tous,
Vous me permettrez de faire un compte rendu télégraphique et subjectif
des conférences OSGeo-qc et Vision Géomatique 2010 qui viennent de se
dérouler à Saguenay.
- merci aux comités organisateurs des deux événements et à Daniel
surtout qui a fait un premier pas vers un objectif qui m'était cher
depuis longtemps, soit celui de connecter la communauté OSGeo à celle
des utilisateurs de géomatique au Québec; j'espère qu'en conséquence les
contingents du Québec vont augmenter lors des prochaines éditions de
FOSS4G; vous êtes où gens des universités, des villes et des ministères
qui devriez investir cette conférence :-)
- je n'étais pas présent la journée du 15, mais sur le sujet des données
libres je retiens un certain nombre de choses :
- les organisations qui ne sont pas prêtes à "donner leur données" --
ce qui implique essentiellement de ne pas chercher de retour sur
investissement (système de paiement, etc.) et de ne pas se soucier de
qui en aval utiliserait les données et comment -- ont un travail
politique à accomplir avant de penser diffusion ou partage (clin d'oeil
à Réjean)
- le CITS croit résolument en l'apport de la cartographie
collaborative, comme cela a été clairement exprimé par Jean-Pierre à
plusieurs reprises; lorsque je mentionne sur la présente liste que je
crois que ce sont les pouvoirs publics qui doivent assumer le leadership
en matière de données libres, c'est ça que je veux dire; merci CITS pour
le leadership; et rassurez-vous tout le monde : je ne veux pas être
"téteux" auprès du CITS; ils font le travail dont on s'attendrait d'un
organisme public et je tiens à le mentionner
- la diffusion des données par OSM révèle un gros problème sur le
plan de la licence; je persiste à croire personnellement que le choix de
la licence d'OSM à l'origine n'avait pas pour but d'exclure les
contributeurs, mais au contraire de s'assurer que les données d'OSM
demeurent résolument publiques, mais ma rencontre avec Vincent Picavet a
été déterminante dans ma compréhension de problème posé par la licence
d'OSM, autant la CC-SA que ODBL : les grands contributeurs de données
publiques comme le CITS ou les contributeurs de données privés peuvent
facilement donner à OSM, mais les restrictions des licences d'OSM
empêchent ces organisations de récupérer les données d'OSM en retour,
donc de bénéficier de l'input de la communauté, et même si le but n'est
pas de réutiliser les données à leur compte mais bien de les bonifier
davantage pour mieux les recontribuer à OSM par la suite
-- je crois qu'on peut affirmer que tous les producteurs de données
présents à l'un ou l'autre des symposiums sont au moins sensibles à la
notion de distribution libre des données; ils en sont à différents
stades sur le plan de leur réflexion sur le sujet, mais tous s'entendent
sur le fait qu'il faut minimiser la duplication des données; je dirais
pour ma part qu'il faut avoir comme objectif d'éliminer les barrières à
l'utilisation des données publiques et d'assurer aux utilisateurs un
accès à des données à jour en tout temps
-- enfin mes excuses à Luc pour la table ronde : mon but n'était pas
de plugger mon employeur; j'avais simplement oublié de porter un autre
chapeau; à ce chapitre, tu as beaucoup à m'enseigner ;-)
- sur le sujet des logiciels libres je retiens ceci :
- Arc* est le roi incontesté des applis de bureau, mais si le Québec
s'investissait dans un projet (QGIS ?) comme la province de Valence en
Espagne s'est investie au point de créer de toutes pièces un SIG de
bureau (gvSIG), on peut entrevoir d'éroder tranquillement le monopole
- la présentation de Karl sur l'utilisation du libre en géomatique à
la CPTAQ montre que quand on veut on peut; j'ai eu l'occasion de
m'entretenir avec des gens d'autres organisations -- je pense à un gars
de la Sepaq entre autres -- qui montrent toutes de l'intérêt à aller
vers l'informatique libre, mais, encore et toujours, il y a l'inertie,
le manque de temps, le manque de ressources, l'absence de volonté
politique et, il faut le dire, le moins beau fini et les trous de
fonctionnalité des logiciels libres en géomatique de bureau
comparativement à Arc*; je pense qu'un observatoire de géomatique libre
ou quelque structure qui ne s'inscrit pas dans une logique de production
opérationnelle serait l'endroit idéal pour trouver des solutions aux
besoins communs de tous les organismes et ministères, pour
"communaliser" comme je disais à la table ronde du 17 juin; une ploggue
: voyez ce que le projet PloneGov (http://www.plonegov.org/) fait pour
communaliser les besoins "web" des organisations publiques ou ce que
PloneEdu (http://weblion.psu.edu/ploneedu) fait pour les universités :
le modèle du gros bon sens; NOTE : je mentionne Plone, mais il y a des
tas d'autres SGC (systèmes de gestion de contenu) ou "frameworks" qui
ont sûrement des projets similaires; l'idée est simple : bâtir du commun.
Voilà. J'ai mis la liste de discussion d'OSM pour le Canada (talk-ca)
en CC, mais je suggère de ne pas imposer le présent fil de discussion,
si fil il y a, à cette liste. Mon seul but était de faire part aux gens
de la communauté canadienne d'OSM de la teneur des propos les
concernant. Donc, évitez de faire un "répondre à tous" et gardons les
discussions entre nous. Eux feront leurs discussions de leur côté.
En terminant, la version anglaise qui suit est plus un complément ou une
adaptation de la version française. Je vous invite donc à la lire.
Yves
==== For talk-ca folks ===
Hi All,
I'm not going to translate all of the above but only what pertains to
OSM. There were two meetings back to back in Chicoutimi (Saguenay) last
week : the OSGeo-qc meetup
(http://rendez-vous-osgeo-qc.org/2010/english/) and a more traditional
GIS meeting called "Vision Géomatique"
(http://www.visiongeomatique.com/). The meetings were so organized as
to maximize cross pollination between the OSGeo (free software
advocates) and the more traditional GIS community. Most interesting to
the OSM community is the fact that the two meetings had a common theme :
free data. Panel discussions of both meetings ended up talking a lot
about how organizations can free up their data, but more specifically
how OSM can be used as a vector for geodata democratization.
Someone mentioned that organizations needed to make a blunt political
choice if they were to free up their data : set them free with no
strings attached. That is 1) don't try to recoup some of the investment
by devising some complicated payment schemes or differential
distribution infrastructures as a function of who's paying or not and 2)
let go of your data : stop worrying about who's going to use it
downstream and how they're going to use it.
Probably the most important statement about OSM in both meetups came
from organizations that have a very strong wish -- and in the case of
CTIS an operational need as they strongly believe in providing their
data for collaborative mapping -- to collaborate their data into OSM.
I hadn't realized until last week how the current and proposed OSM
licenses acted as turn offs for organizational data contributors of all
sorts. In short, people from those organisations just don't see how
they can initiate a contribute to/benefit from OSM data loop.
I don't know how you folks are going to react, but I think we need to
discuss the licensing issue in a civilized and thourough way. We all
have the same goal : get data especially from large public organizations
into OSM. We have to recognize that people arguing for a more liberal
OSM license are not doing this just to suck up and close the data for
downstream users in their own services/applications : they just want the
ability to benefit from community edits and their end goal really is to
initiate a contribute to/benefit from OSM data loop, as I coined it
above. If the license issue turns out to be unsolvable, we need to
think of ways that organizations can contribute their data to OSM,
knowing that doing so will cost some energy that won't go to OSM and the
public good in general. There were for example people saying the
editing could be done on a separate infrastructure (e.g. supported by
the donating organization) independent of OSM and that data could be
contributed at specified intervals from there.
At any rate, I just wanted to let the OSM mailing list know that we
talked a lot about OSM and that there were a lot of interested folks.
So you know the OSGeo/FOSS4G crowd craves for a joint SoTM/FOSS4G meetup
sooner than later and we need to get a true free software free data
partnership going soon.
Yves
P.S. I asked in the French version above that OSGeo folks not CC
responses to this email to the OSM list. My aim here was just to let
you folks know about what we said about OSM at the meetings.
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